La mémoire de travail permet de traiter et de maintenir temporairement une quantité réduite d'informations. Afin d'empêcher la disparition de ces informations, le rafraîchissement attentionnel peut être employé. Notre étude vise à mieux comprendre le fonctionnement de ce mécanisme de maintien chez l'enfant. Pour ce faire, nous avons conduit deux expériences en nous basant sur les paradigmes du bénéfice du dernier présenté et du bénéfice du dernier rafraîchi (Vergauwe & Langerock, 2017). Nous avons mené l'Expérience 1 suite au constat de Vergauwe, Besch, Latrèche, et Langerock (soumis), selon lequel les enfants de 9 et 12 ans n'utiliseraient pas le rafraîchissement attentionnel dans une tâche de reconnaissance de lettres. Nous avons repris cette tâche et l'avons administrée à des enfants de mêmes âges car nous voulions investiguer si leur laisser plus de temps (i.e., diminuer la vitesse de présentation des lettres) leur permettait d'employer le rafraîchissement attentionnel spontanément. Nos résultats suggèrent que cela n'est pas le cas...