Le rôle de la dépression dans le cercle vicieux entre l’utilisation des réseaux sociaux et les comparaisons par le haut a été peu discuté dans la littérature. En partant du constat que les individus dépressifs sont plus sensibles et vulnérables face aux informations issues de la comparaison sociale, cette recherche vise à vérifier si le biais cognitif du filtre mental, issu de la théorie cognitive de la dépression (Beck, 1963), est responsable de ce cercle vicieux. Trois groupes (Ntotal =309) ont dû analyser 5 publications de leur fil d’actualité sur Instagram selon un filtre mental négatif, positif ou positif- négatif et répondre à une série de mesures sur les effets négatifs ressentis. Tandis que les analyses de régression ne se sont pas révélées significatives pour l’humeur dépressive et les émotions négatives, celle sur les émotions positives sont encourageantes.