La présente thèse est une recherche en didactique de la grammaire. Elle est issue de l'idée que l'enseignement de la langue française comme langue de scolarisation et comme langue d'intégration ne répondent pas aux mêmes logiques ce qui n'est pas sans poser quelques défis pour les enseignants de classes ordinaires accueillant un public partiellement composés d'élèves ayant découvert le français à l'adolescence. Cette thèse est le résultat d'une recherche mêlant les approches actionnelles du FLE et celles de la grammaire rénovée, habituellement enseignées dans l'école genevoise. Elle a créé des brochures appliquant cette approche mixte qui ont été expérimentées dans des classes AFP du secondaire II. Les observations menées en classe ont permis d'établir des bénéfices différents en fonction des élèves et de leurs parcours allant de la découverte de nouveaux éléments de la langue à la mise en réseaux des savoirs pré-existant ou des questionnements sur les effets produits par le langage. Ce type de démarche paraît particulièrement indiqué pour thématiser et renouveler l'enseignement de la langue après le secondaire I.