Cette recherche doctorale porte sur le sentiment d’empêchement (Clot, 2010) ressenti au travail par les enseignant.e.s primaires vaudois.e.s ainsi que sur l’organisation du travail scolaire (Perrenoud, 2012) dans laquelle les professionnels évoluent. Elle interroge l’écart entre le travail désiré et le travail réel et montre comment le système d’organisation conçu comme système d’action permettant la production de savoir peut agir sur le conditionnement du sentiment d’empêchement ressenti. Cette recherche décrit, au travers des règles de conduites en classe plus ou moins négociées entre les acteurs ainsi que des situations d’apprentissages dont les interactions sont plutôt de type dévolutif ou directif, l’organisation du travail de l’enseignant dans sa classe et questionne la part du pouvoir d’agir de celui-ci dans l’école. Enfin, elle permet de mettre en évidence le travail auquel sont occupés les enseignants ressenti parfois comme empêchant d’un autre travail déclaré comme plus désiré et qui lui est empêché.