Ce travail de thèse propose une mise en regard entre le discours introspectif des principaux acteurs du système éducatif genevois et les dispositifs mis en place par les politiques éducatives en lien avec les représentations sur la diversité ; la place des prescriptions officielles dans l’accueil des élèves allophones/primo-arrivants ; l’importance des dispositifs prévus pour faciliter l’intégration de ces élèves au sein des classes régulières ; le rôle de la formation des enseignants comme vecteur de l’inclusion et, enfin, la valeur ajoutée des cours de langue et culture d’origine comme levier de l’apprentissage du français en tant que langue de scolarisation. Il s’agit d’une étude qualitative basée sur quatre types de recueils de données : des rencontres sous forme de focus group, des entretiens semi-directifs et des questionnaires individuels et anonymes. L’analyse des données met en évidence le caractère multifocal et interdisciplinaire de l’approche et permet de saisir les positions relatives aux traitements et usages des langues et cultures d’origine.