Dans ce travail de recherche, l'étude s'est axée sur l'effet seul ou conjoint de la voix maternelle et d'une distraction tactile manuelle concomitante, sur un rapport ocytocine/cortisol salivaire et ceci, chez le bébé prématuré et sa mère. De ce fait, cette expérience préliminaire a récolté douze prématurés, âgés entre 324/7 et 344/7 SA (M = 335/7 ; ET = 0.78). Etant pionnière dans sa méthodologie, les analyses hormonales n'ont pas été concluantes, redirigeant l'étude vers la voie comportementale fondée sur des vidéos du bébé et les questionnaires du MIBS (= Mother to Infant Bond Scale) et du PSS-NICU (= Parental Stress Scale NICU), adressés à la mère. A l'aide d'une échelle créée spécialement dans ce cas-ci, les résultats ont suggéré une bonne fidélité de cette dernière et l'absence d'effet délétère de l'étude sur le bébé. Contraire aux hypothèses, une augmentation des items d'inconfort est apparue durant l'intervention, doublée par une accentuation des items de confort dès sa fin. Aucun effet supérieur de la voix maternelle n'a été observé. Toutefois, multiples données complémentaires et qualitatives ont été explorées, permettant d'anticiper la suite de cette étude sur un plus large échantillon, afin d'étudier l'effet du contexte multisensoriel sur le bébé.