Ce mémoire examine l'impact d'une identité de groupe hétérogène sur les relations intergroupes. Nous avons prédit que cet effet serait modéré par le degré de prototypicité du sous-groupe. Pour tester cette hypothèse, nous avons conduit une étude (N=88), dans laquelle nous avons manipulé expérimentalement la prototypicité (basse versus haute) du sous-groupe, ainsi que l'identité nationale (hétérogène versus homogène). Puis nous avons évalué la menace perçue, la discrimination, la politique d'immigration souhaitée et les préjugés envers les immigrants. L'étude n'a pas montré que l'hétérogénéité augmentait les attitudes négatives envers les immigrants pour un groupe peu prototypique comme hypothétisé, mais elle a montré que l'homogénéité augmentait les attitudes négatives envers les immigrants pour un groupe très prototypique...