Cette recherche porte son attention sur l'expérience d'étudiant.e.s (Université et HES) vivant avec une maladie chronique et engagé.e.s dans un cursus de formation. Comment faire face aux contraintes liées à la maladie dans un cursus de formation ? Quelles ressources sontelles mobilisées ? La maladie chronique perturbe les mondes sociaux de la personne, notamment sa relation au travail, et ces perturbations nécessitent des adaptations. Notre recherche s'intéresse aux significations attribuées à ces perturbations dans le contexte de l'apprentissage du métier d'étudiant et de la projection de l'avenir professionnel qui lui est lié. Les données sont issues d'entretiens semi-directifs à caractère biographique, à partir d'une épistémologie compréhensive. Les interprétations montrent des perturbations dans le concept du soi, la création de mouvements variés et parfois opposés, ainsi que la nécessité de s'engager dans un processus transactionnel aux multiples facettes. Ce processus renforce le pouvoir d'agir des étudiant.e.s interviewé.e.s.