La thèse met en lumière le fossé existant entre la théorie réparatrice, sa philosophie du maintien du lien social, sa réception et sa mise en œuvre, d'une part par les praticiens -qu'ils soient médiateurs ou membres du Pouvoir judiciaire et, d'autre part, par les étudiants universitaires qu'ils soient profanes ou initiés. Le thème central est l'analyse des représentations sociales de la justice réparatrice, leurs liens avec la formation des différents acteurs, les apprentissages collectifs que la justice réparatrice exige ainsi que son potentiel d'éducation civique et sociale, s'adressant à tous les âges et à tous les publics. C'est pourquoi la dimension éducative de la pratique de la médiation, est au cœur de la thèse et se présente comme un projet socio-éducatif à défendre et à développer dans tous les lieux et toutes les situations conflictuelles, en tout premier lieu à l'école et dans la formation des enseignants.