Cette thèse est composée de trois essais indépendants qui ont tous un contenu principalement empirique. En se référant aux modèles de "political economy", chacun de ces essais cherche à metttre en évidence l'influence des attitudes individuelles sur la politique migratoire. Le premier essai, en exploitant le système de démocratie directe suisse, présente une analyse des déterminants des choix de vote et de participation dans le contexte de votations demandant davantage de restrictions à l'immigration. En se basant sur des données de sondage, le deuxième essai tente d'identifier les principaux déterminants des attitudes envers les immigrants dans divers pays européens. S'appuyant sur le fédéralisme suisse, le troisième essai étudie les déterminants des taux d'imposition fixés par les communes du canton de Vaud et tente de mettre en évidence si la concurrence fiscale liée à la mobilité des individus a un effet négatif sur ces taux.