Actuellement, l’obésité représente une problématique de santé mondiale. En effet, elle entraîne fréquemment des conséquences sur le plan physique (e.g., cancers) mais aussi, sur le plan psychologique, et ce, notamment au niveau du fonctionnement exécutif et de la régulation émotionnelle. L’objectif de ce travail est de déterminer l’existence d’une possible relation entre l’Indice de Masse corporelle (IMC), l’inhibition et la régulation émotionnelle. Nous avons fait l’hypothèse qu’une augmentation de l’IMC serait liée, d’une part, à des capacités d’inhibition plus faibles et, d’autre part, à des performances en régulation émotionnelle plus faibles également. Enfin, nous avons émis l’hypothèse qu’une diminution des capacités d’inhibition serait associé à une diminution des performances en régulation émotionnelle. 46 participants adultes, présentant un IMC allant de 20 à 39.6 ont réalisé une tâche d’inhibition « Go/no-Go » et une tâche de régulation émotionnelle. Les résultats n’ont pas pu démontrer l’existence d’une relation entre l’IMC et les capacités d’inhibition. De même, nous n’avons trouvé aucun effet significatif entre l’IMC et les performances en régulation émotionnelle. Enfin, aucune relation n’a été constaté entre régulation émotionnelle et inhibition. Pour conclure, ces différents résultats ne permettent donc pas de soutenir nos hypothèses de départ.