Cette communication présentera les avances d’une recherche, encadrée dans l’ethnographie de la recherche éducative, dont l'objectif est d'analyser la re-signification des structures d'action dans le Répertoire Didactique (Cicurel, F. 2016, Causa, M. 2012) qui permettent son expansion-évolution dans la formation initiale des enseignants en langues. Nous partons de l'idée que ces reconfigurations sont réalisées à partir des contradictions et tensions générées dans l’interactions entre l'enseignant formateur et l’étudiant en formation. Les interactions, d'ordre argumentatif (Grize 1996) déclenchent un processus de négociation dans lequel chaque interlocuteur est positionné de façon discursive. Cette négociation, bien que conditionnée par la relation asymétrique, permet la re-signification et la génération de nouvelles structures mentales. Pour résoudre ce problème, nous analysons les dispositifs écrits interactifs qui ont été produits dans la formation initiale des professeurs en langues à l'Université de Buenos Aires, en Argentine.

Nous outils méthodologiques sont créés à partir de l'analyse du discours-en-interactions (Kerbrat-Orrechini, 2005, Cambra Giné 2003) et, en ce qui concerne la construction des connaissances issues de l'interaction, nous prenons le modèle d'analyse inductive-déductive proposé par le groupe de recherche de l'Université de Genève, TALES, l'analyse de la microgenèse située (Madelon Saada-Robert, Kristine Balslev 2004).

Dans cette contribution, nous présenterons les fondements théoriques qui guident l'étude et nous décrirons la méthodologie d'analyse que nous utilisons dans notre recherche. Aussi, nous essaierons de prévisualiser quelques résultats partiels de notre analyse.