La mobilité sociale descendante, soit la détérioration du statut social de l’individu peut être dû aux plusieurs événements personnels ou accidentels. Dans cette étude la perte de l’emploi (le chômage) sera prise comme un exemple de la mobilité sociale descendante afin de mieux comprendre ses conséquences au niveau social, notamment les répercussions sur les attitudes envers les groupes minoritaires. Nous proposons que les individus qui ont connu l’expérience du chômage auront des attitudes plus positives envers d’autres groupes stigmatisés parce qu’ils vont partager les mêmes préjugés avec eux que ceux qui se trouvent dans une position sociale stable. L’objectif est donc de proposer une explication dans les changements des attitudes envers les groupes minoritaires des individus qui ont connu la mobilité sociale descendante par les mécanismes de l’attribution et l’identification. Pour se faire, nous comparons les individus qui se trouvaient dans une position stable et ceux qui ont connu le chômage durant le COVID-19 (N=265) et ensuite comparons leurs attitudes envers deux groupes minoritaires (les homosexuels et les handicapés). Les résultatsdémontrent que l’expérience de la mobilité sociale descendante n’aboutit pas à l’amélioration des attitudes envers les groupes minoritaires.