Selon l’Organisation mondiale de la santé (2014), le suicide représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans, ce qui en fait l’une des tranches d’âge les plus touchées par cette situation. De nombreuses actions de prévention issues des gouvernements et de la société civile tentent de faire diminuer ces taux. Dans le cadre de ce travail de mémoire, nous nous sommes demandés si le droit d’être entendu (ou participation, les deux termes seront utilisés comme des synonymes au sein de ce travail) est respecté au sein des projets de prévention du suicide des enfants et des jeunes, quelles formes ce droit revêt-il, quels sont ses apports et quelle est l’influence de la CDE sur le respect de ce droit au sein de ces projets. La problématique de cette recherche est donc la participation des jeunes aux programmes de prévention du suicide. Ainsi, au travers de ce travail de mémoire, nous souhaitons proposer une analyse de la participation des jeunes aux programmes de prévention du suicide sous différents aspects. Nous nous intéresserons aux formes de participation, aux apports de cette participation et à l’influence de la CDE et des représentations sociales sur la promotion de la participation. Cette recherche se fera au travers de l’analyse d’un projet de prévention du suicide des jeunes, le projet Appel d’air, initié et dirigé par l’association Pro Juventute Arc jurassien à Neuchâtel.