Cette étude s’intéresse à l’impact physiologique d’odeurs trigéminales relaxantes/énergisantes, sur le resting state. Les mesures physiologiques utilisées sont la fréquence (FC) et la variabilité cardiaque, le nombre de réponses électrodermales (SCR) et l’amplitude du pouls. Comme première hypothèse, les odeurs jugées comme relaxantes devraient relaxer la physiologie des étudiants et inversement pour celles jugées comme stimulantes. Ensuite, l’odeur la plus relaxante devrait augmenter la variabilité cardiaque et la moyenne de l’amplitude du pouls, alors que l’odeur la plus énergisante devrait augmenter la moyenne de la FC et le SCR. Il en ressort deux corrélations positives, statistiquement significatives, qui sont la FC et le SCR avec la dimension relaxante/stimulante, c’est-à-dire, plus l’odeur est énergisante plus la FC et le SCR sont élevés et inversement pour l’odeur relaxante. Des tests-t de Student ont également été réalisés sur les deux odeurs jugées comme les plus extrêmes sur le spectre énergisant-relaxant. Malheureusement, il n’en ressort que des effets tendanciels qui vont cependant dans le sens des hypothèses. En conclusion, la dimension relaxante/stimulante a un impact sur la physiologie lorsque l’on prend en compte toutes les odeurs sélectionnées au préalable et non pas uniquement les odeurs jugées comme les plus extrêmes sur le spectre relaxant/stimulant.