La stimulation cérébrale profonde s'avère particulièrement efficace pour atténuer de nombreux symptômes de la maladie de Parkinson et d'autres syndromes apparentés, tels que les dystonies et le tremblement essentiel. Cependant, chez certains patients, la qualité de vie semble stagner, voire diminuer, en dépit d'une réduction substantielle des symptômes moteurs. L'objectif de cette thèse était d'examiner l'implication de certains facteurs de vulnérabilité préopératoires (tels que les stratégies d'adaptation ou les attentes préopératoires) dans l'évolution de la qualité de vie postopératoire de patients candidats à la neurochirurgie fonctionnelle. Cette recherche suggère l'existence d'un lien entre les facteurs psychologiques émotionnels et dispositionnels et une difficulté à expérimenter les changements consécutifs à la stimulation cérébrale profonde en termes d'amélioration de la qualité de vie psychique des patients.