L'ambition de cet article est de décrire et analyser une partie des savoirs en jeu dans les pratiques musicales juvéniles liées aux « musiques amplifiées » telles qu'elles peuvent se jouer en dehors de tout cadre formel, institutionnel de pratique. Nous y interrogeons les modes d'appropriation des esthétiques en question dans leurs dimensions d'horizontalité et de verticalité à la lueur des concepts de la didactique articulés à ceux de la philosophie dans le cadre d'une transmission de savoirs musicaux et extra musicaux distantes de la forme scolaire. Nous chercherons à montrer une partie de la logique multimodale d'apprentissage mise en place par de jeunes musiciens, appuyée sur les pratiques sociales de référence.