Selon Glick et Fiske (1996), le sexisme peut prendre deux formes : bienveillant ou hostile. Cette expérience s'intéresse à l'impact du sexisme bienveillant sur l'aspiration au leadership des femmes. En effet, des études ont démontré que le sexisme bienveillant ne va pas être identifié comme péjoratif et ne sera pas attribué à une source externe, contrairement au sexisme hostile, mais va provoquer des intrusions mentales qui auront des répercussions négatives, comme des doutes sur ses compétences. L'affirmation de soi semble être un mécanisme de défense efficace contre ce type de pensées intrusives. Cette étude cherche à démontrer ce lien dans un contexte de sexisme bienveillant, mais ces hypothèses n'ont pas été vérifiées. Toutefois les résultats révèlent un impact indirect du sexisme hostile sur l'intention de leadership. En effet, le sexisme provoque de la colère, qui donne envie aux participantes de prouver leurs compétences, ce qui augmente leur intention de leadership.