Notre étude a pour objectif d'approfondir premièrement, l'influence d'une asymétrie nasotemporale sur le traitement de la peur, et deuxièmement, l'effet de ce traitement sur les processus attentionnels. A cette fin, quinze participants ont réalisé une tâche en vision monoculaire, dans laquelle deux visages étaient présentés simultanément dans l'hémichamp temporal et dans l'hémichamp nasal (un visage de peur et un visage neutre ou deux visages neutres). Une lettre, qu'il fallait discriminer, succédait à un des deux visages. L'électroencéphalogramme nous a permis d'étudier les processus perceptifs et attentionnels précoces. Nos résultats indiquent des temps de réaction plus lents pour un visage de peur que pour un visage neutre à la tâche de discrimination dans l'hémichamp nasal, indifféremment de la position de la lettre...