Les individus en déplacement peuvent s'appuyer sur les repères de l'environnement, représentés dans l'esprit sous la forme d'une carte cognitive, ainsi que sur des indices obtenus de leur propre corps en mouvement, permettant l'intégration du chemin (IC). Nous nous sommes demandés si la richesse en repères potentiels était un désavantage pour l'IC lors d'une tâche de retour au point d'origine. Cela se traduirait en une surestimation de la distance perçue à parcourir lors du trajet « retour », en une désorientation ainsi qu'en une augmentation de l'imprécision. Nos 72 participants adultes ont été séparés en deux groupes correspondant à la distinction entre deux types de ville : américaine et européenne. Chacun a effectué trois formes de trajets dans un environnement virtuel urbain; leur tâche était, à la fin de chaque trajet, de revenir par le chemin direct au point d'origine...