La maladie de Parkinson touche environ 2% des personnes au-delà de 65 ans, avec des conséquences dramatiques. Fondée sur une approche multidisciplinaire, la présente thèse a pour but de saisir cette problématique sous deux angles différents, à savoir, d'un point de vue clinique et d'un point de vue préclinique. D'une part, en nous appuyant sur une importante base de données de neuro-imagerie aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), nous avons procédé à des analyses poussées qui nous ont permis, grâce la classification assistée pas ordinateur, de discriminer des patients de manière individuelle avec une précision atteignant 97%. D'autre part, nous avons conduit une étude visant à évaluer le potentiel thérapeutique de la transplantation de ANCE (autologous neural cells ecosystem) dans un modèle parkinsonien de primate non-humain. Suite à la transplantation cellulaire, les animaux ont manifestés une amélioration significative de leurs performances motrices. Celle-ci, étant accompagnée d'une augmentation de l'activité dopaminergique.