Partant du constat de notre incapacité à poser, avec une probabilité acceptable, le diagnostic d'accès de paludisme (malaria), en particulier dans les zones endémiques, on passe tout d'abord en revue les méthodes utilisées pour détecter l'infection plasmodiale, puis le processus utilisé pour définir l'accès clinique (infection vs maladie). On met ainsi en évidence à quel point la pratique médicale manque de bases scientifiques pour faire face à un problème d'importance planétaire. On évalue ensuite les principales pistes déjà explorées par nous mêmes et par d'autres pour faire des choix « technologiques » rationnels et des prises en charge adaptées. Deux contributions originales de l'auteur sont proposées sous forme d'articles publiés et en soumission.