Nous avons choisi une approche transgénique chez la souris, dans le but d'exprimer dans une sous-population de neurones voméronasaux un récepteur couplé aux protéines G n'ayant rien à voir avec les récepteurs voméronasaux. Nous avons opté pour un récepteur sensible à la lumière, la rhodopsine. Nous avons constaté que les axones exprimant la rhodopsine convergent dans des glomérules d'une manière similaire aux projections de neurones exprimant le récepteur endogène V1rb2. De plus, nous avons confirmé qu'aucun autre récepteur voméronasal n'était exprimé avec la rhodopsine. Cela suggère que la rhodopsine peut établir un rétrocontrôle permettant son expression monogénique. Nous apportons donc ici une évidence que, dans le système voméronasal, un récepteur couplé aux protéines G qui n'est pas un récepteur olfactif peut définir une identité de convergence des axones des neurones sensoriels.