Chez l'être humain la stimulation hippocampique, 130Hz, peut présenter des effets antiépileptiques, comme indiqué par le taux de décharges épileptiformes inter-crises, utilisé comme marqueur neurophysiologique de l'activité épileptogène; par la fréquence des crises de patients utilisateurs d'un stimulateur chronique. Au contraire une stimulation à basse fréquence, 5Hz, peut produire des crises et augmenter le taux de ces décharges. La forme des stimuli peut influencer les effets de la stimulation. Les stimuli biphasiques, qui permettent que chacun des contacts stimulés, soit alternativement une cathode et une anode, peuvent augmenter le potentiel antiépileptique de la stimulation en cas de sclérose hippocampique. Nous illustrons comment l'enregistrement de microélectrodes chez l'humain peut participer à mieux comprendre les mécanismes d'action de la stimulation intracérébrale. La stimulation hippocampique peut être un traitement pour les épilepsies pharmacorésistantes temporales spécialement en l'absence de sclérose hippocampique. Son efficacité est dépendante de ses paramètres (fréquence, amplitude, cibles cérébrales).