Ce chapitre examine les enjeux d'une histoire des polytechniciens sous l'occupation. Il rappelle la nature des contradictions n'ayant pas manqué de surgir entre la reconstruction de la mémoire du corps après 1945 et les positions individuelles prises par chacun d'entre eux. Il pose en ce sens l'ambiguité même du concept de technique et de ses interprétations comme apolitique pour tenter d'expliquer aussi bien les engagements des uns aux côtés de l'Etat français que des autres dans la résistance.