Cet article s'interroge sur la nature des relations susceptibles d'exister entre le Printemps arabe en tant que mouvement politique et la place du terrorisme dans l'espace musulman. Il s'interroge sur la double acception posée en termes antithétiques : A savoir le fait que le réveil des peuples de Tunis jusqu'à Benghazi en passant par Le Caire marginaliserait le terrorisme dans la mesure ou la soif de démocratie et d'égalité apparaîtrait sonner le glas de toute forme de violence politique a fortiori celle importée d'Al-Qaida ; ou bien au contraire que le déploiement de la contestation par la rue aboutissant à la fin de régimes autoritaires militaires ouvrirait la voie à l'extension d'un terrorisme globalisé.