L’AVC reste la première cause de handicap acquis dans les pays industrialisés. Aux Hôpitaux Universitaires de Genève, 38 % des patients souffrant d’AVC ischémique sont traités par voie intraveineuse ou par voie endovasculaire. Un temps réduit entre le début des symptômes et le traitement est un facteur de bon pronostic. On observe une variabilité interindividuelle dans la réponse au traitement, qui dépend de la sévérité de l’hypoperfusion cérébrale.

Notre hypothèse est que les vaisseaux collatéraux maintiennent une perfusion cérébrale suffisante pour limiter les conséquences cliniques de l’AVC. Méthodologiquement, nous avons analysé rétrospectivement les données des patients victimes d’AVC ischémique traités aux HUG en 2018-2019.

Nous avons démontré que les volumes de pénombre et de core ischémique sont moins étendus en présence de bonne collatéralisation. La présence de collatérales robustes est associée à un meilleur pronostic clinique à 3 mois post-AVC.