Selon la Fédération internationale du diabète (IDF), il est attendu que 550 millions de personnes à travers le monde soient atteintes de diabète d’ici à 2030. Le diabète est une épidémie majeure avec, en 2019, 1,5 million de morts directement en lien à cette maladie, sans compter les décès liés à ses complications. Le diabète de type 2 mal contrôlé requiert l’addition de nombreux traitements médicamenteux, un plus haut risque d’hospitalisation à cause des complications et un taux de mortalité augmenté. Tout cela crée une augmentation des coûts de la santé. Bien que des classes thérapeutiques, telles que les inhibiteurs du SGLT2 ou les analogues du GLP-1, aient montré des bénéfices en termes de protection cardiorénale, ces interventions ne sont pas suffisantes, seules, pour inverser ou améliorer les issues défavorables du diabète. Devant le nombre de classes thérapeutiques disponibles pour le traitement du diabète de type 2, il est fréquent d’oublier l’essentiel : les mesures du style de vie. En effet, ces dernières, bien conduites permettent souvent de supprimer ou de ralentir la progression du diabète de type 2, même sans médicament, avec une baisse de l’hémoglobine glyquée qui peut atteindre 1 à 2 %.