1. Le nitrate de calcium en solution neutre se laisse réduire par l'électrolyse en fournissant le nitrite, l'ammoniaque et l'hydroxylamine.
2. Le courant alternatif, atténuant les réactions secondaires, amène principalement à la formation du nitrite.
3. L'intensité du courant, la durée de l'électrolyse, la concentration, la température influencent le rendement. Le mode de leur action et son évaluation numérique sont exposés dans les chapitres respectifs.
4. Le chlorate de potassium, les sels mercuriques et les arséniates sont également sujets à l'électroréduction.
5. Le courant électrique nous paraît non pas comme le réducteur authentique, mais comme facteur qui intensifie et amplifie le phénomène déjà existant.
6. Le rôle authentique du réducteur appartient aux électrodes et, toutes conditions égales, revient à leur tension d'ionisation (ou plutôt de réaction) mesurée comme nous l'avons indiqué pour chaque électrolyte donné.
7. Abstraction faite des facteurs secondaires (élimination de l'oxygène, réduction par l'hydrogène naissant) les rendements paraissent être directement proportionnels aux tensions des électrodes employées.
Les dernières propositions ont une importance théorique et pratique. Nous croyons être les premiers à les énoncer d'une façon explicite, en leur donnant une base expérimentale. Aussi jusqu'à preuve du contraire nous aimons les croire justes.