Cette étude s’inscrit dans un contexte motivationnel, afin de comprendre l’intérêt de protéger nos actions dans le but d’éviter un désengagement dans la poursuite de nos buts. Pour ce faire, nous avons essayé d’évaluer l’efficacité des mécanismes de protection des buts sur une tâche, en présence d’une stimulation sonore aversive. Des mécanismes comme les intentions d’implémentation (Gollwitzer, 1993) ont déjà été étudiés et ont montré leur efficacité dans la protection du but. Il a également été démontré que le choix avait une importance particulière dans le sens où il implique un engagement plus fort dans nos actions, car il nous donne une illusion de contrôle sur notre environnement (Leotti et al., 2010). D’autres études (Gendolla et al., 2021 ; Falk et al., 2022) ont déjà testé l’effet du choix contre des influences affectives aversives. Les participant-es ont donc été répartis dans quatre groupes expérimentaux ayant le choix ou non de la tâche et avec la consigne de répéter une intention d’implémentation ou non. Nous avons mesuré la persistance des sujets sur la tâche et avons testé nos hypothèses avec des contrastes entre les quatre groupes expérimentaux. Malgré l’absence de résultats concluants sur nos hypothèses principales, cette étude a permis d’apporter quelques évidences supportant l’Action Shielding Model (Gendolla et al., 2021) ainsi que des pistes supplémentaires pour les futures recherches en psychologie de la motivation et plus particulièrement dans la protection des buts en présence de stimulations sonores aversives.