Notre étude porte sur la réactivité cardiovasculaire des personnes dysphoriques face à une punition sociale. Les différentes études faites sur le sujet ayant des résultats contradictoires, nous avons décidé d'éclaircir ce point en effectuant une réplication conceptuelle du travail de Morales Arbelaez (2020). Pour ce faire, nous avons réparti nos participants dans deux groupes (dysphoriques vs non-dysphoriques) selon leurs scores extrêmes obtenus à une échelle de dépression. Leur mesure de l'effort, opérationnalisée par leur réactivité cardiovasculaire (période de pré-éjection, fréquence cardiaque, pression artérielle systolique et diastolique), a été prise pendant le visionnement d'un film neutre, puis durant une tâche cognitive au cours de laquelle ils ont reçu un certain type de feedback (neutre vs négatif). Notre hypothèse suggère que les personnes dysphoriques mobilisent moins d'effort que les personnes non-dysphoriques lorsqu'elles reçoivent un feedback négatif. Nos résultats ne sont pas ceux attendus mais ils permettent tout de même de confirmer notre hypothèse.