L'impact de la vie relationnelle sur la longévité des personnes très âgées a été évalué sur une cohorte de 295 octogénaires. Un suivi de mortalité sur cinq ans a permis de connaître leur durée de survie qui a été mise en relation, par un modèle de Cox, avec leurs ressources familiales et leur vie relationnelle observées au début de l'enquête, âge, sexe et santé fonctionnelle étant utilisés comme variables de contrôle. Nos analyses indiquent que le lien d'amitié a un impact direct sur la longévité des personnes très âgées et que l'investissement affectif de la relation prime sur la quantité des échanges. Par ailleurs, la présence de membres de la fratrie agit positivement sur la durée de vie, alors que celle du conjoint a une incidence négative. Ces résultats sont discutés dans le texte.