Les émotions nous entourent quotidiennement et ont une influence sur de nombreuses variables. En effet, le modèle IAPE a montré l'influence des amorces émotionnelles sur la mobilisation de l'effort (Gendolla, 2012). Mais est-ce qu'il y a d'autres variables que l'effort qui sont influencées par les émotions ? Dans le cadre de la présente recherche, notre but était de tester si des amorces émotionnelles (joie, neutre, tristesse) ont une influence sur la performance cognitive. Basé sur la même logique que le modèle IAPE, nos hypothèses étaient que la performance cognitive lors d'une tâche difficile (tâche de Stroop vocale) serait la meilleure lors d'amorçage de joie. Ensuite, la performance cognitive lors d'amorces neutres serait moins bonne que lors d'amorçage de joie mais meilleure que lors d'amorçage de tristesse. Finalement, nous avions postulés que l'amorçage de tristesse entraînait la pire performance cognitive. Les résultats n'ont montré aucune différence significative d'interférence de Stroop (TR et ACC) entre les amorces émotionnelles...