La littérature sur les déficits motivationnels que génère la dépression, démontre que les symptômes dépressifs sont reliés à une réactivité émoussée aux récompenses. Contrairement à cela, une étude a découvert que la symptomatologie dépressive était associée à une approche augmentée à des incitations alimentaires. Il n'est donc pas clair si ce manque de sensibilité affecte tous types de récompenses ou s'il s'avère spécifique à certaines et pour quelle raison. Basée sur les habitudes alimentaires des personnes souffrant de dépression, la présente recherche évalue la réactivité à différents types de renforçateurs alimentaires (haut en énergie et calories versus bas), des personnes atteintes de dysphorie. Des étudiants universitaires, aux extrêmes d'une échelle de dépression, ont effectué une tâche comportementale de parité, partagée en deux blocs associés différentiellement à des gains représentant des snacks de types chips-chocolat ou de type fruits-légumes...