Au cours de travaux échelonnés sur une dizaine d'années, l'auteur a étudié, en collaboration avec Ed. Paréjas, la constitution géologique et pétrographique du verrou du barrage de la Grande Dixence. Ce verrou est constitué par des roches vertes, des phyllites, des gneiss, des arkoses et des quartzites, ensemble appartenant en majeure partie aux Schistes de Casanna. Les roches vertes, particulièrement bien développées dans cette région, comprennent les types suivants : Albitites, prasinites, ovardites et épidotites. Chacun de ces types embrasse lui-même plusieurs variétés, qui sont décrites et dont la composition minéralogique quantitative a été mesurée sur une platine d'intégration. Les phyllites, les gneiss, les arkoses et les quartzites ont été étudiés de la même façon. Des profils détaillés ont permis de saisir les relations structurales existant entre ces différentes roches, lesquelles constituent un ensemble stratifié où alternent des formations éruptives (probablement volcaniques) et des formations sédimentaires fortement métamorphosées. Le problème de l'albitisation des roches vertes a été évoqué sans recevoir de solution pertinente.