Cette recherche vise à étudier le rôle bénéfique du soutien émotionnel (capital social) découlant des configurations familiales pour le fonctionnement cognitif chez les personnes âgées. Pour les trois études qui constituent ma thèse, j'ai mobilisé les données des deux vagues de l'enquête « Vivre-Leben-Vivere », une étude interdisciplinaire sur la santé et les conditions de vie des personnes âgées vivant en Suisse. Les résultats de cette thèse confirment que le capital social familial, combiné à d'autres facteurs du parcours de vie, tels que l'éducation et les activités de loisirs précédemment menées, améliore le fonctionnement cognitif et amortit le déclin cognitif durant la vieillesse. De plus, ces résultats soulignent l'importance d'étudier davantage le concept de réserve dans différents domaines de la vie.