Cette étude s'est intéressée à l'influence de la dysphorie sur les performances comportementales dans une tâche de parité. Les participants d'un niveau universitaire ont été partagés en deux groupes extrêmes selon leurs scores à une échelle de dépression. Dans les tâches à la pièce, les participants peuvent travailler à leur propre rythme et sont récompensés pour chaque réponse correcte, afin qu'ils puissent gagner ou éviter de perdre des récompenses. L'importance du succès est manipulée par le biais des récompenses et des punitions monétaires et alimentaires. La dépression est souvent associée à une réduction du comportement d'approche et à un traitement de récompense affaibli lorsqu'une incitation monétaire est présentée. Cependant, les incitations alimentaires, encore peu étudiées, seraient une classe importante pour les personnes dépressives. L'hypothèse principale postule donc une interaction entre le groupe (dysphorie et non dysphorie) et la qualité de l'incitation (monétaire et alimentaire).