Tout au long de notre vie, nous sommes confrontés à des situations stressantes, mais certains métiers y font face plus fréquemment. Le but de cette étude est de tester l'hypothèse que les policiers genevois ont une meilleure évaluation du danger lors d'événements stressants comparés à un groupe de candidats à la police, et que les croyances a priori ainsi que l'intelligence émotionnelle peuvent jouer un rôle dans cette évaluation. Pour ce faire, un paradigme en réalité virtuelle induisant du stress a été créé. Les policiers et candidats devaient explorer un bâtiment dans l'obscurité, afin de répondre à un appel de la centrale qui stipule des traces d'effractions avec ou sans présence de suspect. Les résultats montrent que l'intelligence émotionnelle, et plus particulièrement la gestion des émotions, a un impact sur l'évaluation du danger, cependant nous n'avons pas pu établir un réel effet du groupe et des croyances a priori.