Le sentiment d'appartenance étant un besoin impérieux de l'Homme, être exclu peut amener à ressentir une souffrance, similaire à celle associée à une douleur physique. Depuis plusieurs années, différentes études avancent des arguments en faveur des aspects partagés entre l'exclusion sociale et la douleur physique. Cependant, un autre courant de pensée scientifique suggère que ces aspects partagés ne seraient pas spécifiques à la douleur mais communs à d'autres expériences déplaisantes. Une précédente étude réalisée dans notre laboratoire (Antico, Guyon, Mohamed, & Corradi-Dell'Acqua, 2018) a permis de mettre en évidence une hypoalgésie de la douleur physique suite à une exclusion sociale qui ne se généralise au dégoût. Dans le but de répliquer ce résultat et d'en investiguer d'avantage les mécanismes cérébraux, nous avons été amenés à conduire deux études. Dans la première étude nous avons recruté 31 volontaires (moyenne d'âge= 25.1, écart-type = ± 5.00) à qui nous avons demandé de jouer à un jeu de lancer de balle virtuelle avec quatre confédérés qui excluaient ou incluaient les participants dans le jeu. Au cours de la tâche les sujets ont reçu des stimulations sensorielles (de douleur ou de dégoût). De plus, nous avons enregistrés l'évaluation de la désagréabilité des stimulations et des mesures physiologiques. En revanche, pour notre deuxième étude dans laquelle 34 participants ont été recrutés (moyenne d'âge = 25.03, écart type ±5.00), nous avons suivi ce même paradigme expérimental mais cette fois ci avec les participants dans un IRM...