L‘impact des maladies neurologiques sur notre fonctionnement mental n'a été souvent mesurée que par des évaluations cognitives. La pratique clinique, toutefois, nous démontre que cet impact intègre également la modification affective, les relations interpersonnelles et la capacité d'évaluer nos décisions. Cette thèse consiste d'une recherche originale sur la cognition sociale et d'une revue systématique sur la capacité de prise de décision dans les personnes touchées par SEP. Ces domaines intègrent des fonctions cognitives et affectives. Dans les deux domaines, des déficits étaient présents et partiellement indépendants des autres fonctions mesurées. Ceci indique la nécessité d'avoir des tests cliniques qui incluent les changements comportementaux en plus des aspects qui sont traditionnellement testés. Une démarche pourrait être d'extraire des différents tests les sous-tests les plus sensibles et les intégrer à l'examen clinique de routine. Des examens plus complets pourraient aussi aider à évaluer plus précisément le gain des options thérapeutiques.