L'univers de la fin de vie implique plusieurs pratiques trop souvent inconnues ou ignorées. Au cours du XXIème siècle, la mort digne est de plus en plus réclamée comme un droit digne de protection. Est-il possible de reconnaitre un droit à la mort, comme on a fait pour le droit à la vie ? D'où vient la volonté de mettre fin à ses jours ? Aujourd'hui, le progrès scientifique est encore au service du patient ? Le présent mémoire a pour objectif l'analyse des fondements sociaux, médicaux et juridiques sur lesquelles se fonde le débat concernant l'euthanasie, tout en clarifiant les nuances linguistiques et pratiques des différentes manières de mettre fin à la vie d'un malade. En outre, en comparant les cadres juridiques suisse et italien, on essaie de jeter les bases pour la reconnaissance d'un possible droit à la mort afin de guider le législateur vers une bonne loi sur la fin de vie.