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Les substituts à l'adoption dans le monde arabe : la kafala est-elle une institution qui embarrasse l'Occident ?

ContributorsBaina, Jihane
Defense date2018
Abstract

Actuellement, l'adoption est réglementée à l'échelle internationale par différents instruments tels que la Convention de la Haye 1993 ou la Convention des droits de l'enfant. L'islam ne reconnaît pas l'adoption comme moyen de filiation. Toutefois il existe une minorité d'états musulmans qui prévoient l'adoption sous réserve du respect des conditions légales comme moyen d'établir la filiation. En revanche la majorité des pays musulmans ont prohibé l'adoption, mais ont prévu des institutions alternatives permettant la prise en charge d'enfants nécessiteux, telles que la Balida égyptienne ou la Kafala marocaine. Par le biais de la Convention des droits de l'enfant, la Kafala a acquis le statut de mesure de protection de l'enfant au même titre que l'adoption sans toutefois être reconnue comme une adoption. Pour de nombreux pays européens la réception de cette notion dans leur ordre juridique pose divers problèmes, ce qui mène à des pratiques différentes. En effet, si certains pays ne la reconnaissent pas comme adoption et tentent de l'assimiler à leurs institutions, d'autres l'admettent sous réserve de certaines conditions.

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Keywords
  • Filiation en droit musulman
  • Adoption
  • Balida
  • Kafala
  • Tunisie
  • Egypte
  • Maroc
  • Suisse
  • France
  • Belgique
  • Italie
  • Royaume-Uni
Citation (ISO format)
BAINA, Jihane. Les substituts à l’adoption dans le monde arabe : la kafala est-elle une institution qui embarrasse l’Occident ? 2018.
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Master thesis
accessLevelPublic
Identifiers
  • PID : unige:110413
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Technical informations

Creation11/05/2018 5:16:00 PM
First validation11/05/2018 5:16:00 PM
Update time03/15/2023 1:10:51 PM
Status update03/15/2023 1:10:51 PM
Last indexation01/29/2024 9:39:37 PM
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