Actuellement il y a une recrudescence de maladies nosocomiales impliquant des pathogènes fongiques due à la croissance de la population d'individus immunodéprimés (secondairement à l'augmentation de la prévalence du cancer, chimiothérapie, transplantations d'organes et maladies auto-immunes). D'autre part, les traitements antifongiques conventionnels exposent de faibles résultats sur certaines souches de champignons, particulièrement celles ayant développé des résistances. Le nombre de cibles cellulaires disponibles reste limité malgré le fait que les scientifiques ne cessent d'investiguer de nouvelles molécules antifongiques.