La dimension verticale d’occlusion (DVO) est un élément important à prendre en considération dans nombreux traitements bucco-dentaires, notamment lors de la planification de traitements prothétiques fixes ou amovibles, mais aussi en orthodontie. Plusieurs facteurs jouent un rôle dans la détermination de la DVO, qui dépend donc de facteurs anatomiques, de la neuro-musculature faciale, de la croissance squelettique faciale, ainsi que de l’éruption dentaire et la relation dentaire entre le maxillaire et la mandibule. Les patients présentant une dentition très usée, une perte de dents postérieures, ou encore une détérioration des prothèses avec le temps et modifications anatomiques des régions édentées peuvent avoir une altération de leur DVO et donc nécessiter un rétablissement de leur DVO. De nombreuses techniques ont été étudiées afin de mesurer et déterminer la DVO, comme à travers des photographies, des repères anatomiques, la déglutition, la phonétique, l’électromyographie ou encore la céphalométrie par radiographie. Néanmoins, aucune méthode n’est acceptée universellement et ne prédit précisément et sans désavantages la DVO mieux qu’une autre méthode. Cette revue narrative de la littérature scientifique vise à mettre en évidence les méthodes de détermination de la dimension verticale d'occlusion proposées, en fonction de la présence ou l'absence des dents, ainsi que leurs caractéristiques spécifiques. Elle décrit les avantages et inconvénients des méthodes les plus fréquemment utilisées.