L'objectif de cette recherche expérimentale était d'examiner certains facteurs psychologiques décrits dans la littérature comme contribuant à la variation de la réponse de l'axe hypotalamo-hypophyso-surrénalien (axe HPA) en situation de stress aigu. Pour ce faire, 71 sujets (n = 50 jeunes adultes et n = 21 adultes âgées) ont été soumis à une situation standardisée de stress psychosocial (Trier Social Stress Test). Les réponses de stress physiologiques ont été évaluées à travers des mesures répétées du cortisol salivaire. Les mécanismes psychologiques ont été mesurés par le biais de questionnaires validés empiriquement, le PASA pour quantifier l'appraisal (évaluation anticipée) et le WCC-R pour quantifier les stratégies d'ajustement (stratégies de coping). Les analyses de régressions hiérarchiques n'ont révélé aucune influence de l'évaluation anticipée et des stratégies de coping dans l'explication de la dynamique de la réponse neuroendocrinienne, que ce soit durant la phase de réactivité ou bien durant la phase de récupération. Le sexe et l'amplitude de l'élévation du niveau de cortisol durant la phase de réactivité (pente de réactivité) ont été des prédicteurs manifestes du niveau de cortisol maximal sécrété (pic de cortisol), expliquant 53.9 % de la variance de la réponse neuroendocrinienne. L'appartenance à un groupe d'âge spécifique n'a pas été déterminante dans l'interprétation de la dynamique de réponse du cortisol. Des explications et des pistes de recherches futures ont été discutées.