Ce travail de mémoire vise à étudier les différentes formes d'intégration scolaire ainsi que les différentes caractéristiques les plus propices à une intégration sociale (pédagogique et didactique), en classe ordinaire, d'élèves présentant un handicap mental. Trois élèves scolarisés dans des écoles primaires genevoises ont été observés au fil de journées scolaires dans leurs classes respectives. La première élève a été observée dans une classe de 1P-2P, la deuxième dans une classe de 4P et finalement le dernier élève dans une classe de 7P. Les données ont été analysées sous l'angle des disciplines scolaires enseignées, du type de tâches mis en place (spécifique ou complexe) et de l'organisation sociale (individuelle, sous-groupe, collectif). En outre, un entretien semi-directif a été mené avec chacune des trois enseignantes titulaires des classes ordinaires. Il porte sur les conditions et les justifications mises en place pour l'intégration de l'élève en classe ordinaire ainsi que sur leurs conceptions de l'intégration. Les résultats montrent notamment que les formes d'intégration en classe (physique, fonctionnelle ou sociale) semblent varier en fonction de la discipline et du type de tâches mis en place.