Le titre de la thèse suggère la possibilité pour l'être humain de dépasser l'état purement physique, et que ce dépassement émane d'une force sensible qui anime la conscience, et non pas d'un concept raisonnable conçu par l'intellect. Sonder sa portée implique que l'émotion ne portera pas à la compréhension complète de la destination de la vie, mais qu'elle maintient dans la bonne direction, dans l'espoir que - par un acte de grâce - une force plus puissante vienne à notre encontre. Pour Bergson, la vie est un mouvement incessant, alimenté par un élan libre, qui renferme une énergie créatrice, destinée à nous porter vers Dieu. L'homme est une oeuvre divine en devenir, libre de se parfaire, mais désirée par l'amour de con créateur. Bergson envisage une collaboration entre philosophie, sciences naturelles et beaux-arts, pour laquelle la thèse évoque quelques exemples. Cette approche philosophique qui s'ouvre à Dieu, aboutit à Jn3,27.